scream-in-his-face

Cathedraal - Voix Blanches

 

Après avoir fait la présentation du tout jeune groupe des anciens membres de "Madame De Montespan", il est temps pour moi de passer à la chronique de leur tous premier album nommé "Voix Blanches" disponible en libre-téléchargement depuis le mois dernier. Alors êtes-vous prêt à entrer dans leur monde funèbre ? car je vous le dis tout de suite, cet album ne vous laissera en aucun cas indifférent.

 

L'album commence avec une intro répondant au doux nom de « Sasha », un début calme grâce à la douce et berçante mélodie de la guitare, puis arrive le son d'un violon donnant un côté inquiétant au titre, comme si la mort se rapprocher petit à petit de nous.

Arrive ensuite "Quelque part à l'Est : Babi Yar", un début calme et mélodique jusqu'à l'arrivée du screamo déchirant et rempli de sincérité du chanteur, qui nous fera rappeler celui de "Time to burn", un titre à la fois calme et puissant. Ensuite arrive "En Crimée" le morceau le plus haineux de l'album, des musiciens jouant telle une tornade de violence s'abattant sur nous, le chanteur nous crachant sa haine en pleine gueule, tellement, que son crie en devient déformé, un titre étonnamment efficace et défoulant au possible.

 

"Je ne t'ai pas défendu", un titre commencement tout lentement et calmement avec la voix claire torturée du chanteur, pour finir par l'explosion du scream, nous envoyant un aveu qui est resté beaucoup trop longtemps en lui. Passons maintenant au 5éme titre, "Laisser aller", un début toujours calme avec le chant clair, pour ensuite arriver au crie déchirant mais cette fois-ci sans trop forcé, et arrivé vers le milieu, le doux son des violons vient calmer l'ambiance pour ensuite être accompagné par un orgue, donnant ainsi un côté morbide au titre et ce qu'on peut dire, c'est que ça va parfaitement bien ensemble.

Il est temps de passer maintenant au destructeur "Dieu ne croit plus en nous", un titre qui nous fera réfléchir sur la folie des hommes et sur les conséquences qu'ils obtiendront, le titre commence calmement avec les paroles bien crues du chanteur, pour finir par une explosion des instruments aux sons bien lourds, tel un désastre s'abattant sur nous, un morceau bien dévastateur comme il le faut, un des meilleurs titres de l'album.

 

C'est au tour du titre « Rouler les peaux mortes » de passer dans mes oreilles, toujours ce début calme et mélodique avec un chant torturé, mais cette fois-ci pas de vraie montée en puissance, à part vers la fin avec le son des guitares venant tout droit d'un groupe de post-rock bien planant, dommage que ce passage ne dure que quelques secondes.

« Des noms sur les valises », un morceau qui nous rappellera à quel point les mensonges servent souvent à cacher une triste réalité que les gens refusent de croire et marque l'apparition d'un crie beaucoup plus clair que d'habitude, qui donne un côté encore plus déchirant et triste.

Passons maintenant au morceau le plus poignant de l'album, « Je l'aimais encore », des guitares vous jouant une des mélodies les plus mélancoliques, un chant rempli de tristesse, de désespoir et de sincérité, des paroles déchirant sur un amour perdu, bref, le genre de chanson à vous détruire le moral, tout simplement mon gros coup de cœur de cet album. 

Et pour finir en beauté, « Les arbres en témoignent », un titre bien sombre, lourd et lent, le chanteur nous envoie ses derniers mots, sa dernière pensée...

 

Pour conclure, Cathedraal nous offre un des meilleurs albums de cette année avec « Voix Blanches », un univers sombre, mélancolique, chaotique, des paroles réfléchies et qui vous feront à coup sûr réfléchir, ce voyage m'a tout simplement marqué.              

 

Petit rappel, l'album est disponible gratuitement sur ce lien :

http://www.mediafire.com/?dx4mxe43it8yn3t

 

 



06/03/2012
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