scream-in-his-face

Voilà certainement ma plus grande découverte de ces dernières semaines, Acres, un tout jeune groupe anglais officialisant dans un Post-Hardcore ambient tel que Devil Sold His Soul, Rinoa ou encore Echoes.

J'ai décidé de me lancer dans une chronique dédier à leur tout premier EP sorti il y a quelques jours et qui en plus, est téléchargeable gratuitement sur leur Bandcamp.

Acres commence son EP avec le titre "Something To Write Home About", un début tout en silence pour ensuite laisser place à l'explosion des instruments et du scream, et que dire du scream ?! il est tout aussi maitrisé et déchirant que celui de Joshua du groupe Echoes, quand aux musiciens, ils nous transportent aux sons de leurs instruments, alternant passage calme et passage plus brute.

 Ensuite arrive "Treasures", titre beaucoup plus direct que le premier, notamment avec un jeu de batterie plus rapide par moments, un scream toujours aussi puissant et moins de passage calme.

 Passons maintenant au plus beau et athmosphérique titre de l'EP, j'ai nommé "A menagerie" tout simplement mon gros coup de coeur, commençant par une longue séquence atmosphérique à nous transporter dans un autre monde, pour ensuite nous envoyé en pleine face le scream déchirant du chanteur avant de refaire place à un autre passage calme pour ensuite repartir de plus belle, tout simplement le titre m'ayant donné le plus de frisson, un vrai régal !

 C'est au tour de "Letters" de rentrée en jeu, titre dans la lignée de "Treasures", un titre rempli de haine et de déséspoire, puissant et intense, avec un petit passage calme afin de se reposer avant de repartir au combat.

 Acres finie en beauté avec l'énorme "Remember Your Place Here", des sons de guitare bien post-rock, un scream encore plus déchirant et un final tout en douceur tel un voyage qui se termine.

Conclusion:

En un seul EP, Acres nous montre qu'il joue dans la cour des grands, c'est maitrisé et travaillé, le groupe nous offre un voyage unique et intense notamment grâce à des titres tel que "A menagerie" ou "Remember Your Place Her", j'ai tout simplement pris une énorme gifle à l'écoute de cet EP! Un groupe à suivre de très près.

Les Parisiens du tout jeune groupe « Merge » qui nous ont fait saliver avec leur excellent titre « Twelve/Nine » depuis février viennent de sortir leur tout premier EP nommé « Transmission » depuis vendredi, c'est donc avec précipitation que je suis aller l'acheter afin de l'écouter et de voir si l'EP est à la hauteur des attentes.

Tout d'abord notons l'excellent travail de Robin Huqueleux (chanteur et guitariste de l'excellent groupe Branson Hollis) pour l'artwork qui est tout simplement magnifique.

« Transmission » démarre avec « Calypso » et ce qu'on peut dire c'est que ça commence fort, des riffs bien puissants et lourds, un scream bien grave, une voix claire de toute beauté, le titre est vraiment bien construit et envoie parfaitement, un titre qui va assurer à merveille en live pour ceux qui veulent se défouler, tout simplement mon morceau préféré de cette Ep. Ensuite on démarre directement avec « In This Ghost Town », des musiciens jouant cette fois-ci plus rapidement, un chant clair toujours aussi beau, un scream bien travaillé et un petit passage ambiant jusqu'à l'explosion de la belle voix d'Anthony pour finir le titre en beauté.

Passons maintenant au troisième titre qui se nomme « Ecclesiast », certainement le titre le plus ravageur grâce à la puissance du scream d'Anthony qui est encore plus fort, il y met toute sa voix et ça s'entend !

Maintenant, il est temps de rêver avec « In Detail », titre instrumental composé par le bassiste du groupe, tout simplement magnifique, ça m'emporte loin très loin, des musiciens qui vous bercent aux sons de leur instrument, imaginé vous dans le décor de l'artwork en l'écoutant et vous verrez que le voyage sera encore plus merveilleux.

Et maintenant nous passons au dernier titre ( déjà !) qui n'est d'autre que l'excellent « Twelve/Nine », un commencement magistral par la voix d'Anthony jusqu'à l'arrivée d'un petit passage ambiant pour terminer par l'explosion des guitares et le retour du chant clair.

Pour conclure, j'ai pris une énorme claque avec « Transmission », chaque titre à son ambiance bien à lui, des musiciens maîtrisant parfaitement bien leur instrument, une voix magnifique, « Merge » en seulement un EP dépasse beaucoup de groupes dans ce domaine, grâce à un Post-Hardcore Ambiant très bien travailler, le groupe sera vous transporter comme vous défoulez. En tout cas, « Merge » fait d'ores et déjà partie de mes groupes préférés.

Petit rappel, « Transmission » est disponible depuis vendredi sur iTunes, en streaming sur leur Bandcamp, Spotify, Deezer et en version Digipack sur BigCartel.

Bandcamp du groupe: http://thisismerge.bandcamp.com/album/transmission

BigCartel: http://merge.bigcartel.com/

Page Facebook: http://www.facebook.com/thisismerge 

Après avoir fait la présentation du tout jeune groupe des anciens membres de "Madame De Montespan", il est temps pour moi de passer à la chronique de leur tous premier album nommé "Voix Blanches" disponible en libre-téléchargement depuis le mois dernier. Alors êtes-vous prêt à entrer dans leur monde funèbre ? car je vous le dis tout de suite, cet album ne vous laissera en aucun cas indifférent.

L'album commence avec une intro répondant au doux nom de « Sasha », un début calme grâce à la douce et berçante mélodie de la guitare, puis arrive le son d'un violon donnant un côté inquiétant au titre, comme si la mort se rapprocher petit à petit de nous.

Arrive ensuite "Quelque part à l'Est : Babi Yar", un début calme et mélodique jusqu'à l'arrivée du screamo déchirant et rempli de sincérité du chanteur, qui nous fera rappeler celui de "Time to burn", un titre à la fois calme et puissant. Ensuite arrive "En Crimée" le morceau le plus haineux de l'album, des musiciens jouant telle une tornade de violence s'abattant sur nous, le chanteur nous crachant sa haine en pleine gueule, tellement, que son crie en devient déformé, un titre étonnamment efficace et défoulant au possible.

"Je ne t'ai pas défendu", un titre commencement tout lentement et calmement avec la voix claire torturée du chanteur, pour finir par l'explosion du scream, nous envoyant un aveu qui est resté beaucoup trop longtemps en lui. Passons maintenant au 5éme titre, "Laisser aller", un début toujours calme avec le chant clair, pour ensuite arriver au crie déchirant mais cette fois-ci sans trop forcé, et arrivé vers le milieu, le doux son des violons vient calmer l'ambiance pour ensuite être accompagné par un orgue, donnant ainsi un côté morbide au titre et ce qu'on peut dire, c'est que ça va parfaitement bien ensemble.

Il est temps de passer maintenant au destructeur "Dieu ne croit plus en nous", un titre qui nous fera réfléchir sur la folie des hommes et sur les conséquences qu'ils obtiendront, le titre commence calmement avec les paroles bien crues du chanteur, pour finir par une explosion des instruments aux sons bien lourds, tel un désastre s'abattant sur nous, un morceau bien dévastateur comme il le faut, un des meilleurs titres de l'album.

C'est au tour du titre « Rouler les peaux mortes » de passer dans mes oreilles, toujours ce début calme et mélodique avec un chant torturé, mais cette fois-ci pas de vraie montée en puissance, à part vers la fin avec le son des guitares venant tout droit d'un groupe de post-rock bien planant, dommage que ce passage ne dure que quelques secondes.

« Des noms sur les valises », un morceau qui nous rappellera à quel point les mensonges servent souvent à cacher une triste réalité que les gens refusent de croire et marque l'apparition d'un crie beaucoup plus clair que d'habitude, qui donne un côté encore plus déchirant et triste.

Passons maintenant au morceau le plus poignant de l'album, « Je l'aimais encore », des guitares vous jouant une des mélodies les plus mélancoliques, un chant rempli de tristesse, de désespoir et de sincérité, des paroles déchirant sur un amour perdu, bref, le genre de chanson à vous détruire le moral, tout simplement mon gros coup de cœur de cet album. 

Et pour finir en beauté, « Les arbres en témoignent », un titre bien sombre, lourd et lent, le chanteur nous envoie ses derniers mots, sa dernière pensée...

Pour conclure, Cathedraal nous offre un des meilleurs albums de cette année avec « Voix Blanches », un univers sombre, mélancolique, chaotique, des paroles réfléchies et qui vous feront à coup sûr réfléchir, ce voyage m'a tout simplement marqué.              

Petit rappel, l'album est disponible gratuitement sur ce lien :

http://www.mediafire.com/?dx4mxe43it8yn3t

L'année 2010 à était pour moi, une année riche en émotions avec des sorties d'albums que j'attendais avec grande impatience, et « And Gods Will... » des DOYLE en faisait partie.

N'y allons pas par quatre chemins et je vous l'annonce directement.... cet album est une merveille !

On sent que les membres de DOYLE ont travailler dur pour cet album et ça se voit ! Chaque titre de l'album a quelque chose d'unique, un univers, un style différent, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seconde car chaque titre rapporte son lot de nouveautés.

Tout d'abord, l'album commence avec son intro « Dragged Down By The Stone » qui nous met directement dans l'ambiance avec ses bruits de pas dans la neige finissant par un déluge de voix d'enfants et d'une femme sur fond de guitare montante crescendo, un titre à la fois froid et mystérieux un peu près à l'image du visuel de l'album. Ensuite arrive l'excellent « New Seasson », et on se rend compte du haut level de leur nouveau chanteur Thomas, ça growl, ça crie, ça fait du chant clair et tout ça, parfaitement bien et avec facilité, Thomas à une facilité pour changer le timbre de sa voix, un vrai régal pour les oreilles, « New Seasson » est une chanson puissante et remplie de passages chantée en chœur (ils ont pris plaisir à faire cet album et ça s'entend !), c'est bien construit, chaque minute est unique avec notamment une surprise qui est le petit passage en spoken word du guitariste Tak, qui nous fait directement penser aux japonais d'« envy », étant un grand fan de ce groupe, j'ai pris un plaisir fou à le réécouter.

Passons maintenant au troisième titre, « And Gods Will », un titre à la fois intense et planant, notamment le passage à 2m25 jusqu'à 4m10 que j'ai trouvé fort en émotions, notamment grâce aux sons des guitares. Ensuite arrive « Her Belly's An Ocean » et les growls bien unique de Thomas, la chanson est plaisante et avec un petit passage électro donnant un côté mystérieux à la chanson vers la fin, une chanson que j'ai un peu moins accrochée et que j'ai trouvé très différente par rapport aux deux titres d'avant mais comme je l'ai dit, chaque titre a vraiment son ambiance unique et c'est ce qui fait la force de l'album. Maintenant c'est au tour du grand et magnifique « John airence » de passé dans mes oreilles, premier titre instrumental (mais pas entièrement), un titre réussi et magnifique, le genre de titre que j'aimerais écouter plus souvent, à la fois intense et calme, tel un ciel devenant de plus en plus nuageux et qui finit par des coups de tonnerre, qui est là, représenter par l'arrivée de l'explosion du scream de thomas et qui se finit par l'excellent phrase chanté en choeur « I want sand in my eyes, i want sea water in my veins » et qui restera dans votre tête pendant des jours, même des semaines, tout simplement le meilleur titre de l'album pour ma part!

Arrive ensuite « Welcome To Your Life », titre bien sympathique un peu prés dans la même veine que « And Gods Will... », j'ai beaucoup aimé les paroles car je pense que ce genre de cas est déjà arrivé, musicalement le titre est très plaisant à écouter et donne le sourire (tout le contraire des paroles vous me direz). C'est au tour de « Almost Quiet » et « Hung Vagrats » de faire leur entrée, pourquoi avoir cité ces deux titres en même temps ? Tout simplement parce qu'ils donnent tous les deux envies de bouger et sauté partout, des titres qui vous donne de l'adrénaline, notamment « Hung Vagrats », même si au milieu, la chanson se calme pour repartir encore plus fort avec le chant clair de Thomas. Enfin, arrive un petit moment de pause avec le titre instrumental reposant « Sink Islands », pour enchainer sur l'une des chansons phares de l'EP qui n'est d'autre que « Submerge » et que je préfère largement à l'original, notamment parce que j'avais du mal avec le chant de loki, le titre se retrouve avec plus de puissance grâce à la voix de Thomas et aux arrangements des musiciens. Ensuite viens le très beau titre « Ask » où Thomas vient nous prendre par les émotions avec sa douce et belle voix, parfait pour se reposer. Pour finir l'album en beauté, le titre « Words », divisé en deux parties, la première partie est un mélange de tout ce qui se fait de mieux dans les autres titres de l'album et une deuxième partie instrumental.

Pour conclure, cet album à était un vrai coup de foudre et permet à DOYLE d'être une valeur sûre de la scène française Post-Hardcore.